Vers des entreprises et marques contributives® : Pourquoi et comment ?

 

Chez MAOBI, nous en sommes convaincus, les entreprises et les marques doivent devenir contributives, de la vision aux offres.

Pourquoi et comment ? Voici nos points de vue et retours expériences :

 

Les entreprises, challengées sur leur utilité, sont rappelées à leur responsabilité sociétale et environnementale

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La crise sanitaire a débranché le pilote automatique de nos sociétés de consommation et renforcé la remise en question d’un modèle linéaire productiviste, non écologique.

La plupart des citoyens sont maintenant convaincus que « le monde d’après » doit être plus écologique, humain et inclusif… Chacun veut y participer, un peu, beaucoup, passionnément… Les tribunes de dirigeants, personnalités, artistes, se multiplient et appellent ce changement.

Parmi les acteurs du changement, outre les individus et l’état, les entreprises sont attendues. Le baromètre Edelman Trust Barometer montrait que les Européens attendent que les entreprises agissent, au même niveau que les états. Par ailleurs, les entreprises éthiques, avec un engagement de longue date étaient aussi jugées les seules légitimes à prendre parole pendant cette période de crise.

 

« Les Européens attendent que les entreprises agissent au même niveau que les Etats. »

 

Elles ont 4 leviers corrélés pour construire un monde un peu meilleur

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2/ Leurs marques : chaque marque est une entité narrative et sémantique, qui crée des discours et du sens, au-delà des produits ou services qu’elle propose. Elle porte ainsi une vision, qui oriente ses actions concrètes. Si elle devient contributive, elle élargit son rôle pour contribuer au bien commun, et elle elle peut aussi influencer des comportements plus vertueux.

 

3/ Leurs offres : En mettant les produits plus éco-responsables en marché, en proposant de la location au lieu de l’achat, les entreprises permettent à chacun de faire des choix plus positifs et responsables.

 

4/ Leurs process : Produire mieux, de manière plus circulaire, avec une meilleure connaissance de leurs impacts environnementaux, permet de limiter les externalités négatives des entreprises, maintenant et surtout de manière incrémentale.

 

Deux étapes clé pour cette transformation

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1 – (re)-Définir collectivement, sa Mission d’entreprise et de Marque contributive

 

 

 

La Loi PACTE, une opportunité

Proposant le statut d’Entreprises à Mission, offre la possibilité pour chaque entreprise de concilier performance économique et bien commun. Cela permet qu’elles ne soient pas seulement au service des actionnaires en satisfaisant leurs clients (clients qui, d’ailleurs, font de plus en plus leurs choix comme citoyens et pas comme consommateurs) mais qu’elles contribuent au monde.

Même si elles n’optent pas pour ce statut d’Entreprise à Mission, pour aborder les changements actuels et construire le monde d’après, les entreprises doivent plus que jamais re-définir leur Mission. Loin d’un exercice de style, c’est un levier de transformation puissant et durable et très concret !   

 

Concrètement, il s’agit

• D’abord de définir les causes et enjeux réels auxquels on peut contribuer, à commencer par les 17 Objectifs de Développement Durable de l’ONU.
• Puis définir (ou raviver) sa mission, avec ses salariés, clients et toutes ses parties prenantes. La mission est le « pourquoi », ce à quoi nous souhaitons contribuer, au-delà de notre catégorie.

 

Une raison d’être et d’agir

Ainsi co-construite, la mission de l’entreprise devient une raison d’être et d’agir.

C’est une colonne vertébrale qui oriente les actions, donne de la force, et permet de s’adapter aux aléas et changements actuels. C’est aussi une source incroyable d’énergie pour les salariés, qui se sentent enfin alignés.

 

« La mission de l’entreprise ainsi co-construite devient sa raison d’être et d’agir »

 

2 – Passer aux actes : incarner cette mission dans toutes les actions, de la marque à l’éco-conception ! 

  

 

Un call to action

Définir sa mission est non seulement source d’alignement, mais aussi et surtout, un « call to action » et une source de créativité puissants de transformation concrète.

 

Quelques pistes non exhaustives d’actions transformatives 

 

— Offre et éco-conception

• • • Revoir ses produits et optimiser leur performance environnementale
    • Accélérer ses programmes d’éco-conception produits / offre
    • Expérimenter de nouveaux business modèles circulaires (location, remanufacturing…)

 

— Eco-innovation

• • • Penser ses innovations comme éco-innovation : tant qu’à innover, autant éco-innover, en améliorant usage & performance environnementale !

 

— Expériences

• • • Et si on construisait encore plus « avec » et pas « pour » ses utilisateurs ?
    • Et si on prenait vraiment en compte son éco-système ?
    • Et si l’entreprise était à la source de nouveaux comportements plus positifs et vertueux ? Que l’entreprise faisait vraiment du ‘nudge’ positif ?

 

« Définir sa mission est un call to action à l’incarner jusqu’au coeur de l’offre »

 

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Finalement…

La crise actuelle, sanitaire, écologique, sociale … doit amener une transformation de chaque entreprise. C’est salutaire et c’est aussi une vraie source de changement et d’optimisme. Alors, qu’est-ce qu’on attend ?

 

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Curieux d’en savoir plus ?

Géraldine Hue. Co-fondatrice MAOBI. geraldine.hue@maobi-innovation.com   / 06 21 01 59 35

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